La porte d’entrée dans le conservatisme, c’est la Nation

Retrouvez l’ITW accordée par Laurence Trochu au magazine l’Incorrect, le
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Retrouvez l’ITW accordée par Laurence Trochu au magazine l’Incorrect, le
Laïcité, séparatisme et instruction en famille, la liberté ne guide plus nos pas.
Pour Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur Sens Commun et membre du bureau politique des Républicains, la restriction drastique de l’accès à l’éducation à domicile que veut imposer Emmanuel Macron s’apparente à une double peine pour les Français, qui paieront pour l’incapacité de l’État à enrayer l’islamisation à l’école.
Sens Commun, le Mouvement Conservateur au sein des Républicains, est plus que tout attaché au respect des libertés fondamentales. La liberté de culte fait partie de celles-ci, et n’est pas une simple liberté de réunion comparable à d’autres activités sociales ou commerciales. Il s’agit véritablement d’une activité essentielle pour tous les croyants, que rien ne saurait enfreindre.
Sens Commun dénonce fermement les décisions interdisant la pratique du culte et le rejet par le Conseil d’État des recours déposés en réaction à cette interdiction. Sens Commun s’associe à toutes les actions légales qui pourront être mises en œuvre pour continuer à réclamer le rétablissement de la liberté de culte en France dans le respect de consignes sanitaires appropriées.
A l’approche de la période de Noël, Sens Commun appelle le Président Emmanuel Macron à ne plus s’immiscer dans l’exercice du culte, et à entendre la demande des Chrétiens, déjà fortement éprouvés par l’attentat de Nice, en supprimant l’article 47 du décret dit « de re-confinement » du 29 octobre 2020, afin de rétablir sans délai le droit fondamental à la liberté de culte permettant la célébration de la messe.
Chers amis,
C’est le cœur lourd que j’écris ces quelques mots qui accompagnent notre lettre mensuelle. Nous sommes abasourdis par les épisodes d’attentats des derniers jours.
Cet enchaînement nous donne à voir une réalité cruelle : ce ne sont pas des crimes, ce sont des déclarations de guerre. Les hommages rendus et les marches blanches ne servent à rien tant que des moyens concrets et efficaces de lutter contre le terrorisme islamique ne sont pas déployés. Il ne s’agit pas tant d’inventer de nouvelles solutions que de faire respecter la loi, de la faire appliquer par tous, pour tous. Le travail des forces de sécurité – police, gendarmerie, renseignements – appelle une réponse pénale à la hauteur de la guerre qui nous est déclarée par l’islamo-fascisme. La maîtrise de l’immigration, dont nous voyons bien qu’elle est un des canaux de la propagation de l’idéologie barbare qu’est l’islam politique et culturel, est une urgence. C’est une question de volonté politique face à ceux qui viennent “jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes”.
Sens Commun appelle, avec constance et cohérence, à une réponse globale. Vous avez peut-être vu sur les réseaux sociaux les relais de nos propositions concrètes que vous retrouverez également ici. En juillet dernier, j’avais cosigné avec le Sénateur Sébastien Meurant une tribune sur la réponse conservatrice au défi posé par l’islam conquérant. Ce que nous voyons aujourd’hui est le résultat des renoncements qui ont petit à petit détruit la France parce qu’ils n’ont trouvé en face d’eux que lâcheté et passivité, voire collaboration.
Cette crise, sécuritaire et sanitaire réveille en chacun de nous l’instinct de conservation. En temps de crise, il y a évidemment une hiérarchie à établir entre les priorités. L’urgence est d’éviter l’effondrement économique de la France. Avec l’activité de toute la planète en pause pendant plusieurs mois, une hausse du chômage, une chute du PIB que le second confinement va aggraver, il est bien évident que des mesures conjoncturelles doivent être prises.
Elles ne doivent pas occulter une réflexion sur les véritables causes et les dysfonctionnements de notre pays. Cette crise est en réalité un révélateur du drame français, des faiblesses structurelles de notre pays. Inutile de déverser des milliards dans l’économie si on ne réforme pas radicalement ce qui nous a progressivement conduits à la crise et à sa gestion déplorable.
Il faut donc des solutions concrètes. Le rôle du politique n’est pas d’allumer des bougies. Il est de décider et d’agir. C’est pourquoi, le Mouvement Conservateur Sens Commun a présenté le 12 octobre dernier la restitution de la grande consultation du printemps lors d’une soirée qui s’est tenue au siège des Républicains avec 80 personnes présentes et 2000 connectées en Facebook Live. Le Manifeste du Conservatisme, fruit de ce travail, va sortir dans quelques jours et nous serons heureux de vous l’adresser. C’est un véritable carnet de bord qui détaille non seulement les principes conservateurs mais aussi les propositions concrètes pour les mettre en œuvre. Ce n’est pas un document exhaustif mais les mesures d’urgence du Mouvement Conservateur pour mettre fin à la liquidation de la France. Nous porterons inlassablement ces mesures dans le débat public et auprès de nos parlementaires. Un texte à l’initiative de notre élue au Conseil Régional, Caroline Carmantrand, a mobilisé 161 élus pour dénoncer la réforme du congé parental qui se prépare en douce. Elle a été un véritable lanceur d’alerte. Le combat pour la liberté des familles continue!
L’intérêt accordé à notre consultation traduit une immense attente. Le conservatisme en France était jusqu’alors orphelin, présent sans acte de naissance, et jamais revendiqué. Cette difficile naissance n’implique pas qu’il n’ait pas d’avenir. Pour le baptiser comme il se doit, il faudrait d’abord l’appeler par son nom, sans s’arrêter à la caricature. C’est l’encouragement amical que nous avions reçu du philosophe anglais Roger Scruton : « Un jour, être taxé de conservateur, ce sera une fierté. »
A vous et vos familles, je souhaite de ne pas perdre la flamme de l’espérance qui grandit dans l’adversité. A ceux d’entre nous qui sont meurtris dans leur foi catholique par l’attaque terroriste de Nice, je souhaite une belle fête de la Toussaint en communion avec ceux qui leur sont chers.
Laurence Trochu
Revoir toute la soirée
Demain, comme le prévoit le projet de loi bioéthique, il sera possible de fabriquer des enfants sans père, des bébés médicaments, des chimères homme-animal, de manipuler des embryons à des fins d’expérimentation et même de tuer un enfant bien portant dans le ventre de sa mère jusqu’à la veille de l’accouchement (IMG) en raison d’une «détresse psychosociale».
Cette semaine une loi vient d’être votée, qui supprime le délai de réflexion de 48h avant une IVG, banalisant ainsi un acte qui ne l’est pas. Rappelons que pour un prêt bancaire, la loi prévoit un délai obligatoire de 11 jours pour réfléchir et se rétracter !
Or l’enfant à naître, n’est pas un objet que l’on peut bricoler, trafiquer, vendre ou dont on peut se débarrasser.
Nous ne voulons pas du monde inhumain que nous organise le progressisme fou ! C’est pourquoi à l’appel du collectif «Marchons Enfants», nous manifesterons partout en France et appelons à manifester le samedi 10 octobre, pour nous opposer au projet de loi bioéthique.
Le vrai progrès est du côté de ceux qui protègent le plus faible.